~~Suite à une organisation rondement menée via des échanges mails, 4 voitures ont décollé vendredi soir de Marseille et ses environs chargées en victuailles idoines pour le weekend, et avec Jacques, Françoise, Milène, Jérôme, Dominique, Marion, Thomas, Hadrien, Sylvaine, Camille, Christophe et Sandrine. Des "squatteuses de traces" nous rejoindrons sur place : Béatrice et Cécile. Après le test de pneus neige sur la neige et la mise en place de chaînes pour certains tout le monde arrivera à La Ruche, vers St Etienne en Dévoluy, entre 19h et 22h (ou 22h30 en tout cas je dormais déjà). Le groupe Progression peut démarrer son premier weekend de la saison.
Samedi 7 février 2015
~~L’odeur du café préparé par les premiers levé, petit déjeuner, préparation des sacs et zou dans les voitures, direction Pont du Villard où nous rejoignons Cécile et Béatrice. Il fait froid. On met les chaussures, que l'on trouve plus ou moins confortables. Il fait toujours froid. On met les peaux. Les quoi? Les peaux. Chacun découvre son système de fixation des peaux. Un peu comme une poule qui aurait trouvé une cuillère. Un peu. Il fait froid. On ajuste les bâtons. Oups certains sont cassés. Check des DVA. Oups il en manque un à l'appel. Sécurité oblige, pas de départ pour l'oublieux qui prêtera gentiment ses bâtons. Leçon/Sermon (?) de Jacques : test du matos en magasin, préparation du sac la veille au gîte, équipement de sécurité enfilé au départ du gîte et puis tout devrait bien se passer - ou presque. Il fait de plus en plus froid alors on check les DVA. Pas de leçon sur les piles, R.A.S. Et on part.
~~Il fait plutôt grand bleu et soleil, on se réchauffe en douceur. Puis Jacques, Françoise et Cécile nous briefent sur les conversions. Nous sommes soigneusement houspillés par Jacques et coachés par Françoise et Cécile. Et c'est parti, nous faisons la trace, au soleil, jusqu'au Col du Rabou.
~~Le paysage est splendide, les accumulations et les plaques à vent sont visibles sur les pentes où nous ne sommes pas. Après 700m de dénivelé nous voici arrivés. Nous redescendons avec style dans une neige légèrement lourde mais correcte. Nous irons régulièrement goûter le manteau afin d'en apprécier les variations subtiles. Après les dernières pentes dans les sapins nous feront un exercice de recherche de DVA. Le plus gros challenge fut de retrouver un DVA non allumé...
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~~Puis retour au gîte où le fumet de la tartiflette met tout le monde en appétit dès 16h. Soirée chaleureuse, joueuse, gourmet et gourmande à base de jeux de cartes, tartiflette, crêpes, filets mignon et magrets de canard de Montélimar.
~~Dimanche 8 février 2015
Belote et rebelote le lendemain matin, petit-déjeuner, préparation des sacs, évacuation du gîte et zou direction Le Grand Villard. Départ dans les nuages. Progression dans les nuages. Demi-tour dans les nuages par manque de visibilité sur les reliefs qui nous surplombent. Le risque d’avalanche est de 3/5.
~~Une éclaircie se profile lors de la pause à la descente. Ni une ni deux, nous remontons, cette fois-ci nous avons de la visibilité sur le relief qui nous surplombe alors on s’engage au soleil et dans le vent. Jusqu’à la crête de l’Etoile – ou presque – très soufflée.
~~ Et puis nous redescendons, plus ou moins au soleil mais avec de la visibilité. La neige est plus ou moins croûtée en fonction des zones. Plutôt du carton en haut et de la poudre lourde en descendant.